I have calligraphed between the spires of the cathedral of Burgos

Espagne - Burgos loOn the way back from Portugal, we stopped in Burgos. There’s no way you can miss the cathedral, a very impressive gothic building, said to be the 3rd church of Spain by its size. Burgos, once the capital of Castilla is one of the last milestones on the way to Compostela (in el Camino Frances). It was a warm sunny afternoon of August with a gentle evening light reflected on the spires of the Cathedral. I did the drawing directly with a black color brush pen, but was a little disappointed by the final result too dark until I decided to add some calligraphic letters intertwined between the spires of the Cathedral.

But i was a little tired to draw the same type of calligraphy. So I tried to imagine how I could do it differently. I remembered that when my last brother – who is left handed – started to write, we need a mirror to read it. So I played to see whether I could also write upside down.

J’ai calligraphié entre les flèches de la cathédrale de Burgos

Sur la route du retour du Portugal, nous avons fait une halte à Burgos. Il impossible de manquer la cathédrale gothique, tant elle est impressionnante. Elle est d’ailleurs la 3ème église de l’Espagne par sa taille. Burgos, autrefois la capitale du royaume de Castille est en effet l’une des dernières étapes sur le chemin de Compostelle (sur le Camino Frances). C’était un après-midi ensoleillé du mois d’août avec une douce lumière du soir qui se réfléchissait sur les flèches de la cathédrale. J’ai dessiné directement avec un stylo pinceau noir, mais ai été un peu déçu par le résultat final trop charbonneux, jusqu’à ce que je décide d’y ajouter quelques lettres calligraphiées entrelacées entre les flèches de la cathédrale. 

J’étais un peu lassé de dessiner toujours les mêmes types de calligraphies. Alors j’ai essayé d’imaginer comment renouveler le genre. Je me suis souvenu que lorsque mon dernier frère – qui est gaucher – a commencé à écrire, nous avions besoin d’un miroir pour pouvoir le lire. Je me suis donc amusé pour voir si je pouvais aussi calligraphier à l’envers.

A lovely gift in the Santa Cruz coffee shop of Coimbra

Portugal - Coimbra Cafe Santa Cruz lo

At the heart of Coimbra, one of the oldest university towns in Europe, stands the most amazing coffee shop in Portugal. Housed in the former auxiliary chapel of the Cathedral of Santa Cruz, it has become a central gathering point for students and teachers. Curiously, this chapel has been over time, successively a hardware store, a police station, a plumbing shop, and even it seems, a fire station before being the coffee shop with Neo-Renaissance stained glass that we know today.
Fascinated by the architecture with its Manueline vaults, I chose my point of view, pulled out my sketchbook and started to sketch directly felt.
Absorbed by the drawing, I did not notice the waiter who approached me. He gently took out of his tray a postcard of the coffee shop and handed it to me. In perfect French, he told me that the old professor sat at the back of the room, observing how much I enjoyed the location, has asked him to buy for him the postcard in order to offer it to me.
The old professor stood up, greeted me and walked out of the cofee shop, leaving me alone with his precious gift. I looked at the logo in the corner of the postcard and decided i would add it to the drawing as a testimony of this lovely encounter.

Mon précieux cadeau au café Santa Cruz de Coimbra
Au cœur de Coimbra, l’une des plus vieilles villes universitaires d’Europe se trouve l’un des plus surprenants café-restaurants du Portugal. Abrité dans l’ancienne ancienne chapelle auxiliaire de la cathédrale de Santa Cruz, il est devenu le point central de rassemblement des étudiants et des professeurs. Curieusement cette chapelle a été successivement, au fil du temps, une quincaillerie, un poste de police, un magasin de plomberie, et même paraît-il, une caserne de pompiers avant de devenir le café aux vitraux Neo-Renaissance que l’on connaît aujourd’hui.
Conquis par l’architecture des voutes avec leurs nervures manuélines, j’ai choisi mon point de vue, sorti mon carnet de croquis et attaqué directement le croquis au feutre.
Absorbé par le dessin, je n’ai pas remarqué le serveur qui s’est approché de moi. Il a pris délicatement sur son plateau la carte postale du café et me l’a tendu. Dans un français parfait, il m’a expliqué que le vieux professeur assis au fond de la salle, observant combien je goutais l’endroit, l’avait chargé d’acheter la carte postale du café pour me l’offrir.
Le vieux professeur s’est levé, m’a salué et est sorti me laissant son précieux cadeau. J’ai regardé le logo du café imprimé sur la carte postale et décidé de l’ajouter à mon dessin en souvenir de cette charmante rencontre.

 

I tried but i could not rescue “The Don” in Porto

Portugal - Porto - Sandeman lo

With its countless white facades, which rise above the banks of the Douro, Sandeman seems to have become over time, the undisputed sponsor of the City of Porto.
I must say that, with its false Zorro look, the emblem of this famous brand of Porto seems to be immediately familiar. “The Don” creates a sense of complicity and invites the consumer to a wine tasting in one of the many wineries that overlook the river banks under the shadow of the metallic bridge built by Eiffel.
Excited by the haughty air of this enigmatic figure, I was carried away by my topic, filling nearly every square inch of my page, until I realize I was spoiling the whole drawing. I tried in vain to save it, adding some blue color to figure the “Azulejos” and a text far too talkative, but i could not rescue “The Don”. I should probably try again…or drink a few Porto glasses before

Je n’ai rien pu faire pour sauver “Le Don” de la débâcle

Avec ses innombrables façades chaulées qui s’étagent au dessus des berges du Douro, Sandeman semble être devenu au fil du temps, le sponsor incontesté de la ville de Porto.
Il faut reconnaître qu’avec son faux air de Zorro, la figure emblématique de cette célèbre marque de Porto nous est immédiatement familière. « The Don » installe aussitôt la connivence avec le passant l’invitant à la dégustation dans l’un des nombreux chais qui surplombent les berges du fleuve à l’ombre du pont métallique bâti par Eiffel au XIXème siècle.
Enthousiasmé par l’air altier de cette figure énigmatique, J’ai été emporté par mon sujet investissant chaque cm2 de la page, jusqu’à ce que je réalise que j’étais en train de tout gâcher. J’ai essayé de sauver le dessin en le rehaussant du bleu des azulejos et d’un texte beaucoup trop bavard. Hélas, je n’ai pas réussi à sauver « Le Don » de la débâcle. Il faudra que je recommence…ou boire un ou deux verres de Porto d’abord.

Portugal: The Cistercian Monastery of Alcobaça requires a minimalist drawing

Portugal - Alcobaça lo

The Alcobaça Monastery was built in the twelfth century by King Alfonso I to mark his victory against the Moors. Not less than three quarters of a century were needed to build this massive abbey, embellished by his successors and considered a masterpiece of Cistercian art.

The purity of this architecture requires a minimalist design where one has little room for error: a few verticals and interlaced arches where the hand must not shiver. For a long time, this page stayed unfinished with the single drawing of the chapter house, until one day I discovered in a merchant color shop white Posca markers. As a schoolboy pleased with his new tools, I rushed to play with the different sizes of tips and added the ground map of the abbey, surprised to discover that the harmony of this place arose out of a lot of asymmetry .

Portugal: Le Monastère cistercien d’Alcobaça impose un dessin minimaliste

Le Monastère d’Alcobaça  fut construit au XIIème siècle par le roi Alphonse Ier pour marquer sa victoire contre les Maures. Pas moins de trois quarts de siècle furent nécessaires pour édifier cette abbaye massive, embellie par ses successeurs et considérée comme un chef d’œuvre de l’art cistercien. 

La pureté de cette architecture impose un dessin minimaliste où l’on n’a guère le droit à l’erreur : quelques verticales et des arcs entrelacés où la main ne doit pas trembler. Pendant longtemps, cette page est restée inachevée avec la seule vue de la salle capitulaire, jusqu’à ce qu’un jour je déniche chez un marchand de couleurs des feutres blancs Posca. Tel un collégien ravi de ses nouveaux outils, je me suis précipité pour jouer avec les différentes tailles de feutres et rajouter le plan de masse de l’abbaye, tout étonné de découvrir que l’harmonie du lieu découlait en fait de beaucoup d’asymétrie.

Hampton Court and its symphony of Tudor chimneys

Angleterre - Hampton Court Cheminées lo

Contrasting with a Victorian London in bright red and black, Hampton Court Palace stands in brick red and black soot, with its strange ballet of Tudor chimneys. Jewel of British medieval architecture, it foreshadows the Renaissance. From one country to another, it is ultimately the very same story of a palace built by a close relative of the King (here Cardinal Wolsey, archbishop of York and Chief Minister of Henry VIII) and confiscated by the King following a sudden (and happy) disgrace.

The highlight of this strange building is an amazing forest of chimneys finely crafted that rises from the roof. I took advantage of the warm spring to wedge myself comfortably tucked in a corner of the park. I cut and pasted in my notebook the garden map that I completed with a quick drawing in sepia ink with an old fountain pen (Lamy Safari for curious people).

Hampton Court, et sa symphonie de cheminées Tudor

Au Londres Victorien en rouge et noir, répond le palais d’Hampton Court rouge brique et noir de suie, avec son étrange ballet de cheminées Tudor. Fleuron de l’architecture médiévale britannique, il annonce déjà la Renaissance. D’un pays à l’autre, c’est finalement toujours la même histoire de palais édifié par un proche du Roi (ici le Cardinal Wolsey, archevêque d’York et Lord Chancelier) et confisqué par le Roi à la suite d’une subite (et heureuse) disgrâce.

L’élément marquant de cet étrange édifice est l’étonnante forêt de cheminées finement ouvragées qui s’élève du toit. J’ai profité de la douceur du printemps pour me caler confortablement à l’écart dans un coin du parc. J’ai découpé et collé sur mon carnet le plan du jardin que j’ai complété avec un dessin rapide à l’une encre sépia avec un vieux stylo plume (Lamy Safari pour les curieux).